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Foire Plural 2023

20 au 23 avril 2023

Foire Plural 2023

Grand Quai du Port de Montréal

Soirée VIP 20 avril 2023

 

 

KIOSQUE #118

Clovis-Alexandre Desvarieux

Allie Gattor

Manuel Mathieu

Rajni Perera

 

KIOSQE ARTCH / LOTO-QUÉBEC

Michaëlle Sergile

BIOGRAPHIES

Clovis-Alexandre Desvarieux est né à Port-au-Prince et habite désormais à Montréal. Il a complété des études en ingénierie à l’université Concordia avant de se consacrer aux arts visuels. Desvarieux explore des concepts universels par le prisme de la mythologie et de l’histoire d’Haïti. Il travaille simultanément sur trois corpus d’œuvres complémentaires : représentation des divinités vaudou, réflexions sur le potentiel salvateur de l’écosystème haïtien ainsi que tableaux abstraits inspirés à la fois par son cheminement personnel et par l’histoire complexe des Caraïbes. Il puise dans l’univers narratif des grands maîtres de la peinture haïtienne tel que Hector Hyppolite, Philomé Obin, Jean-Claude Garoute, Louisianne Saint-Fleurant, ou André Pierre. Il marie délibérément ces influences à l’histoire de la peinture occidentale et plus particulièrement aux courants de l’expressionnisme abstrait et du cubisme. Son travail a récemment été exposé au Musée des beaux-arts de Montréal, au Livart ainsi qu’à la Galerie Hugues Charbonneau. En 2023, la commissaire Mona Filip inclura un corpus d’œuvres de Desvarieux dans une exposition de groupe au Museum of Art de l’université de Toronto.

Allie Gattor est une artiste autodidacte établie à Montréal. Ses œuvres s’inscrivent dans un univers bidimensionnel où le stylo, le crayon, les encres et l’aquarelle prennent vie sur des papiers de différentes tailles, du très petit au grandeur nature. Le processus créatif d’Allie Gattor commence par l’observation de la vie quotidienne. Bien que son style rappelle les illustrations de livres d’enfants, ses œuvres sont cathartiques et surprennent par une combinaison de féminisme espiègle et d’humour noir. Ses œuvres touchent entre autres aux thèmes de l’anxiété, la dépression, les relations interpersonnelles et l’absurdité de la condition humaine; le tout avec une touche ludique. Elle s’est récemment démarquée dans le cadre d’événements dédiés aux artistes de la relève, tels Artch et l’initiative Créer des ponts d’Art Souterrain. Son travail a été présenté à la Galerie Hugues Charbonneau, à la Galerie Louise et Reuben Cohen de l’université de Moncton, à Mayten’s Projects (Toronto) ainsi qu’à la Andrew Edlin Gallery (New York City).

Manuel Mathieu (né en 1986) est un artiste multidisciplinaire travaillant les médiums de la peinture, de la céramique, du film et de l’installation. Les intérêts de Mathieu sont en partie empreints de son éducation en Haïti, tout juste après la chute du régime dictatorial des Duvalier, et de son expérience d’émigration à Montréal à l’âge de 19 ans. Son art explore les thèmes de la violence historique, de l’effacement et de la résilience ainsi que des approches culturelles de la physicalité, de la nature et de l’héritage spirituel. Il a obtenu un diplôme de maîtrise en beaux-arts à Goldsmiths, Université de Londres. Le Musée des beaux-arts de Montréal, le Power Plant (Toronto) et la Fondation Longlati (Beijing) lui ont consacré des expositions individuelles. Il prépare actuellement une exposition solo à K11 (Shanghai). Le Museum of Contemporary Art North Miami et le Max Ernst Museum (Brühl) présenteront des expositions de Mathieu en 2024 et 2025. Il a remporté le Prix du meilleur court-métrage au Festival international des films sur l’art 2023.

Dans son œuvre, l’artiste d’origine sri-lankaise Rajni Perera explore la mythologie diasporique à travers le prisme de la science-fiction. Puisant dans sa propre vaste expérience visuelle de la culture immigrante et dans les préoccupations environnementales nées du colonialisme et des ravages de l’extraction abusive des ressources, elle imagine un monde alternatif triomphant. Ses œuvres ont été exposées au Musée McMichael (Kleinburg, Canada, 2022-2023), à Temple Contemporary (Philadelphie, É-U, 2022), à Jeffrey Deitch (Los Angeles, 2022), au Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa, Canada, 2021), à Glasgow Tramway (Glasgow, Écosse, 2020), à la Fondation Phi (Montréal, Canada, 2020), au Museum of Contemporary Art (Toronto, Canada, 2018), Le Musée d’art moderne (Rio, Brésil), à la Galerie d’art de l’Université York (Toronto, Canada, 2017) et à la Biennale d’art de Colombo (Édimbourg, Royaume-Uni, 2017). Le Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO) a fait l’acquisition d’une de ses œuvres qu’il a par la suite exposée en 2019.

Michaëlle Sergile est une artiste et commissaire indépendante travaillant principalement les archives incluant des textes et des ouvrages de la période postcoloniale de 1950 à aujourd’hui. Son travail artistique a pour vocation de comprendre et de réécrire l’histoire des communautés noires, et plus précisément celle des femmes, ou des communautés vivant entre des intersections, par le tissage. Medium souvent perçu comme de l’artisanat et catégorisé comme féminin, l’artiste utilise le lexique du tissage pour questionner les rapports de domination de genre et d’ethnie.