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Maria Hupfield et Karen Tam : Snip, Cut, Stitch, Slice [Cisailler, couper, coudre, trancher]

10 mai au 22 juin 2023

Maria Hupfield et Karen Tam : Snip, Cut, Stitch, Slice [Cisailler, couper, coudre, trancher]

Rencontre avec les artistes le 20 mai de 15h à 17h

La Galerie Hugues Charbonneau est fière de présenter Snip, Cut, Stitch, Slice, une exposition qui se penche sur l’attention particulière que Maria Hupfield et Karen Tam portent aux matériaux et aux processus de création. Au cours des 20 dernières années, Hupfield et Tam ont développé des pratiques individuelles qui lient l’objet contemporain fait main à des valeurs culturelles; et ce dans des relations d’exploration, d’expérimentation et de jeu avec le public. La pratique dynamique de Maria Hupfield fusionne l’art de la performance, des sculptures industrielles en feutre et des techniques de couture à la main. Les œuvres résultantes nous permettent d’imaginer de nouvelles relations entre le corps et l’objet d’art dans la vie quotidienne. Tandis que les œuvres de Tam s’inspirent de l’histoire des Canadiens de descendance chinoise, par le biais de bannières brodées et de tissages, afin d’explorer la notion d’identité communautaire. Les artistes proposent un dialogue riche et stimulant au carrefour de leurs parcours artistiques respectifs.

Maria Hupfield, « Snip, Cut, Stitch, Slice », (vue d’installation / installation shot), 2023
Galerie Hugues Charbonneau, Montréal, Canada

 

Maria Hupfield, « Snip, Cut, Stitch, Slice », (vue d’installation / installation shot), 2023
Galerie Hugues Charbonneau, Montréal, Canada
Maria Hupfield, « Bone + Blood », 2016
Céramique et frange rouge
Ceramic with red fringe
50,8 x 12,7 x 10,2 cm (20” x 5” x 4”)

 

Maria Hupfield

L’artiste transdisciplinaire Maria Hupfield produit des œuvres à l’intersection de la performance, du design et de la sculpture. Son travail positionne l’objet d’art comme une propriété active où les sculptures deviennent les interprètes d’une chorégraphie entre l’artiste, le public et les institutions. Engagée dans une série continue de relations avec la communauté, les lieux, les idées et les matériaux, elle est influencée par Robert Morris, Simone Forti, Lydia et d’autres artistes : Robert Morris, Simone Forti, Lydia Clark, Yoku Ono, James Luna, Joseph Beuys, Rebecca Belmore et Rebecca Horn. Membre du peuple Anishinaabek hors réserve, elle appartient à la Première nation Wasauksing de l’Ontario. Hupfield s’investit profondément dans une pratique incarnée, dans les féminismes autochtones et des processus collaboratifs. Son travail a été présenté au Musée d’art contemporain de Montréal, au Power Plant, au Heard Museum, au NOMAM de Zurich, au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Galerie de l’UQAM, au New York Smithsonian Museum of the American Indian, au New York Museum of art and Design, à la BRIC House Gallery, au Bronx Museum, au Boston Museum of Fine Arts, à Site Santa Fe, au Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO) et au Musée des beaux-arts du Canada.

 

Karen Tam, Snip, Cut, Stitch, Slice, (vue d’installation / installation shot), 2023
Galerie Hugues Charbonneau, Montréal, Canada

 

Karen Tam + Maria Hupfield, « Snip, Cut, Stitch, Slice », (vue d’installation / installation shot), 2023
Galerie Hugues Charbonneau, Montréal, Canada

 

Karen Tam

À travers ses sculptures et ses installations, Karen Tam nous invite à comprendre l’histoire de la diaspora chinoise par l’expérience de notre corps dans l’espace. Son étude soutenue des archives et des collections l’a amenée à s’interroger sur les histoires qui sont collectées et racontées ainsi qu’à interroger les récits qui ont été construits autour de sa communauté. Elle soulève les questions suivantes : « Comment pouvons-nous nous souvenir, représenter, soutenir et, simultanément, nier l’effacement de nos histoires, de nos espaces et de notre communauté ? S’il existe des traces minimes de l’existence d’un individu ou d’une organisation, quels sont les moyens de les rendre à nouveau visibles ? » À travers ses œuvres, en mettant activement en lumière les aspects négligés de la culture et des communautés sino-canadiennes, l’intention de Karen Tam est de créer des contrepoids aux canons acceptés, aux histoires officielles, aux archives et aux collections publiques. Son exposition « Avaler les montages » est en ce moment en salle au Musée McCord Stewart