Kiosque B34
Art Toronto
Shuvinai Ashoona vit et travaille à Kinngait. Ses dessins imaginent le passé et le présent fusionnés dans un avenir prophétique, et présentent des créatures hybrides homme-animal, des femmes accouchant de mondes, et des paysages mystiques ou d’un autre monde, clairement inspirés par son environnement nordique.
Clovis-Alexandre Desvarieux puise dans l’univers narratif des grands maîtres haïtiens et incorpore des influences de mouvements artistiques occidentaux tels que l’expressionnisme abstrait et le cubisme. Pour Art Toronto, il produit une série de tableaux très personnels après une expérience transformatrice en Haïti et présente sa vision de l’avenir.
Artiste autodidacte, Allie Gattor présente dans sa toute dernière série une exploration éminemment personnelle de la grossesse et du parcours transformateur de la maternité. À travers son mélange d’humour, de vulnérabilité et d’observation fine, ces dessins révèlent les joies, les défis et les moments surréels de ce profond changement de vie.
Puisant dans les réalités actuelles ou anciennes, Moridja Kitenge Banza revisite des parties de son histoire en se réappropriant les codes des représentations religieuses, culturelles, politiques, sociales et économiques dans le but de mettre en lumière les contradictions qui construisent ses identités.
Installé sur l’un des versants du mont Saint-Hilaire, l’atelier de David Lafrance s’étend au-delà de ses murs : à l’extérieur et dans la nature. Les nouvelles œuvres de Lafrance témoignent d’une nature scrutée à la loupe, alors qu’il s’agenouille dans le jardin pour en contempler le rythme lent.
Manuel Mathieu est un artiste multidisciplinaire. Les intérêts de Mathieu sont en partie empreints de son éducation en Haïti et de son expérience d’émigration à Montréal à l’âge de 19 ans. Son art explore les thèmes de la violence historique, de l’effacement et de la résilience ainsi que des approches culturelles de la physicalité, de la nature et de l’héritage spirituel.
Cindy Phenix s’est mérité une réputation internationale pour son langage visuel expressif, ancré dans l’exploration de la compassion et du discours écoféministe. Inspirée par des groupes de discussion inclusifs, son œuvre met en scène des personnages énigmatiques qui remettent en question la dynamique du pouvoir, les complexités sociétales et les crises écologiques.
Michaëlle Sergile est une artiste et commissaire indépendante travaillant principalement à partir d’archives de la période postcoloniale, de 1950 à aujourd’hui. Son travail artistique a pour vocation de comprendre et de réécrire l’histoire des communautés noires, et plus précisément celle des femmes afrodescendantes, par l’intermédiaire du tissage.
Dans le cadre de ses recherches, Karen Tam interroge le statut des objets culturels, examine la relation de l’histoire aux communautés et met en évidence les effets croisés du commerce et de la production artistique. Remettant en question et jouant sur les notions d’authenticité et de copie, Karen Tam réinterprète ici la tradition chinoise des pierres de rêve.