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Art Toronto 2023

26 au 29 octobre 2023

Art Toronto 2023

Shuvinai Ashoona

Vivant à Kinngait, à la pointe sud de l’île de Baffin, Shuvinai Ashoona fait partie de la culture Inuit du Canada. Ses oeuvres mettent souvent en scène le futur, mais loin d’être dystopiques, les dessins aux couleurs vives de Shuvinai débordent de vie. Sa communauté y est parfois représentée se heurtant aux créatures qu’elle imagine, mais les deux coexistent généralement de manière pacifique.  Son travail a été présenté dans le cadre de l’exposition centrale officielle de la Biennale de Venise 2022 « The Milk of Dreams ». Elle s’est alors mérité une mention spéciale du jury.

 

Clovis-Alexandre Desvarieux

Clovis-Alexandre Desvarieux est né à Port-au-Prince et habite désormais à Montréal. Il a complété des études en ingénierie à l’université Concordia avant de se consacrer aux arts visuels. Il explore des concepts universels par le prisme de la mythologie et de l’histoire d’Haïti. Il travaille simultanément sur trois corpus d’œuvres complémentaires : représentation des divinités vaudou, réflexions sur le potentiel salvateur de l’écosystème haïtien ainsi que tableaux abstraits inspirés à la fois par son cheminement personnel et par l’histoire complexe des Caraïbes. Desvarieux est un membre fondateur du collectif artistique Atelïer Good People. Son travail a récemment été exposé au Musée des beaux-arts de Montréal, à Sargent’s Daughters West (Los Angeles) et à la Doris McCarthy Gallery (University of Toronto).

 

Allie Gattor

Le processus créatif d’Allie Gattor est tout d’abord fondé sur l’observation de la vie quotidienne. Bien que son style rappelle les illustrations de livres d’enfants, ses œuvres sont cathartiques et surprennent par une combinaison de féminisme espiègle et d’humour noir. Son travail a été présenté à la Galerie Louise et Reuben Cohen de l’université de Moncton, à Mayten’s Projects (Toronto) ainsi qu’à la Andrew Edlin Gallery (New York City).

 

Moridja Kitenge Banza

L’artiste canadien d’origine congolaise Moridja Kitenge Banza est né à Kinshasa, en République démocratique du Congo, en 1980. Le musée McMichael consacrera une exposition individuelle à son travail à la fin du mois de novembre. Il a reçu le 1er prix de La Biennale DAK’ART 2010. Avec « Chiromancies », une série de peintures commencée en 2008, l’artiste crée une cartographie dans laquelle l’histoire, la mémoire et le territoire sont en dialogue. Il dévoile un univers semi-fictif, où l’inscription dans l’espace de son récit potentiel, actuel ou passé, est sublimé sur place.

 

Manuel Mathieu

Les intérêts de Manuel Mathieu (n. 1986) sont en partie empreints de son éducation en Haïti, tout juste après la chute du régime dictatorial des Duvalier, et de son expérience d’émigration à Montréal à l’âge de 19 ans. Son art explore les thèmes de la violence historique, de l’effacement et de la résilience ainsi que des approches culturelles de la physicalité, de la nature et de l’héritage spirituel. Le Museum of Contemporary Art North Miami et le Max Ernst Museum (Brühl) présenteront des expositions individuelles de Mathieu en 2024 et 2025.

 

Michaëlle Sergile

Michaëlle Sergile travaille principalement à partir d’archives de la période postcoloniale, de 1950 à aujourd’hui. Son travail artistique a pour vocation de comprendre et de réécrire l’histoire des communautés noires, et plus précisément celle des femmes afrodescendantes, par l’intermédiaire du tissage. Traditionnellement associé à l’artisanat et au féminin, le médium du tissage lui permet d’interroger les rapports de domination liés au genre et à l’appartenance ethnique. Elle a récemment exposé au Musée national des beaux-arts du Québec, au Musée d’art de Joliette ainsi qu’à la Off Biennale de Dakar.