Kiosque C10
Dès le 30 octobre 2019, le public montréalais aura la chance de visiter la rétrospective de l’artiste inuit Shuvinai Ashoona à la Leonard and Bina Ellen Gallery (Université Concordia). Cette exposition a d’abord été présentée au Power Plant, à Toronto, et circulera par la suite dans plusieurs institutions canadiennes. La Galerie Hugues Charbonneau présentera à Art Toronto des dessins choisis, datant de 2012 à 2019, qui combinent des représentation de la vie quotidienne de Cape Dorset à des scènes imaginaires inspirés par la science-fiction et la culture populaire.
L’artiste afro-canadien Trevor Gould représente ici le célèbre explorateur botaniste du 18e siècle Alexander von Humboldt jouant au touriste, affublé d’oreilles de Mickey Mouse. l’artiste note avec sourire que s’il avait aujourd’hui visité l’Amérique, l’explorateur se serait forcément arrêté à Disney Land. Une version taille nature du Humbolt de Gould est présentement exposée au Musée des beaux-arts de Montréal. Pour Art Toronto, Gould nous a confié la première représentation qu’il a fait de ce personnage, en bronze. Une grande murale de l’artiste est également présentement en exposition au Musée d’art contemporain de Cracovie. Une entrevue de Trevor Gould par l’historien de l’art Robert Enright peut être lue dans la revue Border Crossings (voir référence ici)
Three Prototype Bags with Jingle Sach est la première oeuvre réalisée en feutre par Maria Hupfield (artiste Anishinaabek, citoyenne de la première nation Wasauksing). Cette pièce très importante dans le développement de la carrière de l’artiste a été activée lors de performances à Zurich, à Santa Fe, à Toronto, à Montréal et à Paris. À noter, une oeuvre de Maria Hupfield est présentement exposée au Musée des beaux-arts de Montréal. L’artiste prépare également sa première exposition muséale solo en sol américain, au Heard Museum.
Bien qu’ayant reçu le premier prix de la Biennale de Dakar en 2010, c’est par l’exposition « D’Afrique en Amérique, Picasso en face-à-face d’hier à aujourd’hui », au Musée des beaux-arts de Montréal, que Moridja Kitenge Banza s’est fait connaitre du public canadien. Son œuvre aborde la nature « multiple » de son héritage culturel ainsi que les représentations faites des africains hors de leur continent d’origine.
Un Christ Pantocrator est une icône byzantine du Christ représenté comme tout-puissant dans son corps glorieux. Cette série de tableaux s’inspire de cette représentation pour interroger le rapport de l’artiste aux masques africains que l’on trouve dans les musées d’art occidentaux.
Originaire d’Haïti, artiste multidisciplinaire basé à Montréal, Manuel Mathieu est connu pour ses peintures qui explorent les thèmes de la violence historique, de l’effacement et qui expriment les cultures visuelles haïtiennes dans toute leur physicalité. Mariant techniques abstraites et figuratives, ses compositions nous offrent un espace de réflexion sur l’histoire en transformation d’Haïti, tout en nous invitant à envisager les différents futurs possibles engendrés par l’acte de se souvenir.
La galerie présentera à Art Toronto un grand photomontage numérique d’Alain Paiement, composés de milliers de morceaux d’images de foules provenant de tous les continents. Ces détails photographiques sont prélevés des actualités depuis quelques années, saisis lors manifestations populaires dont les motivations sont explicitement politiques, puis aussi lors de fêtes, d’évènements religieux et sportifs, ou de toutes autres possibles rassemblements.
L’œuvre de Cindy Phenix aborde la relation entre les sphères publiques et privées. L’artiste puise son inspiration de groupes de participation/discussion qu’elle organise et qu’elle dirige. Ceux-ci visent à une prise de conscience de l’expérience féminine par la réalisation de projets collaboratifs ainsi que la découverte d’expériences communes.
Pour en apprendre plus sur le travail de Cindy Phenix, nous vous invitons à lire le texte de Saelan Twerdy dans la revue Canadian Art ici ansi que le texte de Robert Enright dans Border Crossings ici.
Karen Tam est une artiste montréalaise dont les recherches portent sur l’imaginaire des cultures et leurs constructions. Elle dialogue avec des objets historiques, que ce soit en fabriquant ses propres « fausses » antiquités, en les reproduisant ou en incluant des objets provenant de collections de musées dans ses installations. Le processus de copie et de manipulation de ces objets est un moyen de réactiver l’histoire et de questionner les modes de production et de consommation culturels.
Cinq oeuvres de Karen Tam sont présentement exposées à la Koffler Gallery, à Toronto, dans le cadre de l’exposition « Undomesticated » (un projet signé Mona Filip et Nicolas Fleming). Karen Tam prépare également pour janvier 2020 une exposition solo dans la même institution. Pour plus d’information. Nous vous invitions à consulter le site de la Koffler Gallery ici.
En exposition à la Koffler Gallery (Toronto)
$6,000 CAD | DEMANDE D’INFORMATION